• DWIRI

    prise de notes sur le camp de DWIRI

     

    Ce camp de prisonniers Allemands était situé dans le sud Caucase, 12 km au sud de la ville de Borschomi, près de la frontière turque. Le climat de la région était très dur. Les températures dépassaient 40° en été et descendaient en dessous de -28° en hiver. Le camp pouvait accueillir 1 200 prisonniers et on y a dénombré 2 000 morts au cours de la guerre.  Entre avril 1946 et décembre 1949, on a dénombré 17 morts dans le camp.

    Les rations quotidiennes à Dwiri, comme à Tambov, étaient proches de celles des prisonniers juifs des camps de concentration allemands : 670g de pain, 70g de poisson, un peu de sucre, de soupe et de tabac. Il est à  noter que, pour une grande partie de la population russe, à l’époque, les conditions de vie étaient à peine meilleures.

     

    Les prisonniers travaillaient. Ils construisirent une centrale électrique, des briques d’argile… D’autres étaient employés dans une scierie, dans les gravières … Ils recevaient un salaire de plusieurs centaines de roubles à condition de travailler 8 heures par jour, tous les jours sauf le dimanche. Ils portaient l’uniforme russe mais grâce à l’argent gagné, ils pouvaient acheter des vêtements civils.

     

    L’adresse postale du camp de DWIRI était CCCP MOSKAU POSTKASTEN 236/11.

     

    Il y avait un hôpital dans le camp, dans lequel des médecins du service de santé de la Wehrmacht exerçaient.

     

    À partir de septembre 1946, une carte postale permettant un message de 25 mots maximum est distribuée aux prisonniers. À partir de février 1947, tous les 3 mois, une carte postale de 40 mots avec réponse possible, est distribuée aux prisonniers.

     

    Les prisonniers musiciens avaient constitué un orchestre qui jouait tous les dimanches.

     

    À partir de l’été 1947, les prisonniers pouvaient assister à une séance de cinéma. La séance débutait à 21 heures et coûtait 1,5 roubles par prisonnier.

     

    Il y avait aussi un photographe dans le camp, ce qui permettait aux prisonniers d’envoyer une photo par courrier à leur famille à condition de payer 3 roubles.

     

    À partir de 1948, les colis arrivaient et les journaux allemands étaient autorisés.

     

    Les Russes laissaient entendre que les criminels de guerre ne rentreraient qu’en 1953.

     

    Dans le camp de Dwiri, comme à Tambov, la propagande marxiste-léniniste jouait un grand rôle.


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