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Samedi 15 mai 2010, à partir de 21 heures, au Chanfrein, à Brunstatt, le groupe BIBA vous attend, vous, votre envie de chanter, de danser et de passer une bonne soirée, après une longue semaine passée au fond de la mine.
De notre côté, on amènera notre bassiste de la mort qui tue (pas touche), le batteur le plus élégant du rock, notre riffeur en baskets orange et bien sûr notre chanteur (pas touche non plus) BIBA, et son humour didierportesque. J'allais oublier : je viendrais aussi, avec mon clavier blanc.
En prime et sans supplément, une vidéo à cette adresse :
ou là :
Bon week end à vous.
kfg
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Morgane de toi
paroles et musique : RENAUD
mesure : 4/4
introduction
D A Em G (2 fois)
premier couplet
D A
Y'a un mariole, il a au moins quatre ans
Em G
Y veut t'piquer ta pelle et ton seau
D A
Ta couche culotte avec tes bombecs dedans
Em G D A Em G
Lolita défends-toi, fous-y un coup d'râteau dans l'dos.
deuxième couplet
D A Em G
Attends un peu avant d'te faire emmerder
Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose
Jouer au docteur non conventionné
J'y ai joué aussi, je sais de quoi j'cause.
troisième couplet
D A Em G
J'les connais bien les playboys des bacs à sable
J'draguais leurs mères avant d'connaître la tienne
Si tu les écoutes, y t'feront porter leurs cartables
Heureusement que je suis là que je te regarde et que je t'aime.
refrain
D A
Lola
Em G D A
J'suis qu'un fantôme quand tu vas où je ne suis pas
Em G D A Em G
Tu sais ma môme que j'suis Morgane de toi.
quatrième couplet
D A Em G
Comme j'en ai marre de m'faire tatouer des machins
Qui m'font comme une bande dessinée sur la peau
J'ai écrit ton nom avec des clous dorés
Un par un plantés dans l'cuir de mon blouson
dans l'dos.
cinquième couplet
D A Em G
T'es la seule gonzesse que j'peux tenir dans mes bras
Sans me démettre une épaule, sans plier sous ton poids
Tu pèse moins lourd, qu'un moineau qui mange pas
Déploie jamais tes ailes, Lolita t'envole pas.
sixième couplet
D A Em G
Avec tes miches de rat qu'on dirait des noisettes
Et ta peau plus sucrée qu'un pain au chocolat
Tu risques de donner faim à un tas de petits mecs
Quand t'iras à l'école si jamais t'y vas
refrain
septième couplet
D A Em G
Qu'es-tu racontes ? Tu veux un petit frangin ?
Tu veux que je t'achète un ami pierrot ?
Eh ! Les bébés ça se trouve pas dans les magasins
Et je crois pas que ta mère voudra que je lui fasse un petit dans le dos.
huitième couplet
D A Em G
Ben quoi Lola, on n’est pas bien ensemble ?
Tu crois pas qu'on est déjà bien assez nombreux ?
T'entends pas c'bruit, c'est le monde qui tremble
Sous les cris des enfants qui sont malheureux.
neuvième couplet
D A Em G
Allez viens avec moi j't’embarque dans ma galère
Dans mon arche, y'a d'la place pour tous les marmots
Avant qu'ce monde devienne un grand cimetière
Faut profiter un peu du vent qu'on a dans le dos.
refrain
outro
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Le western est-il le genre ultime du cinéma ?
On peut s'en faire une petite idée à travers ce classique : "Gunfight at theOK Corral", film de John Sturges de 1957.Tiré d'une histoire vraie, avec laquelle le réalisateur a pris quelques libertés, Règlement de compte à OK Corral" aborde le thème de l'affrontement (mais aussi de l'attirance) du bien et du mal. Ce film traite également de la différence entre la justice et la vengeance. Il pose enfin une question essentielle : faut-il sacrifier son bonheur sur l'autel du devoir ?
Pour voir la présentation de ce film, cliquez sur : vidéo
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LA RELIGION DES GAULOIS.
Les gaulois croyaient en de nombreux dieux. Ils pratiquaient leur religion dans des lieux sacrés, près des sources, dans les forêts … Le culte était dirigé par le druide, qui était aussi enseignant et juge.
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LA BATAILLE DE CERNAY
Le 6 septembre -58, Arioviste, le chef germain, à la tête d’une armée de 80 000 hommes, fit mouvement et vint passer la nuit, avec ses guerriers à 9 kilomètres du camp fortifié de César devant Cernay, sur la Thur. Bien entendu, César était tenu au courant de tous les mouvements d’Arioviste par ses innombrables éclaireurs.
Du 7 au 11 septembre, César fit sortir ses cohortes du camp de Cernay, rangées en quinconce sur trois lignes, face à l’ennemi et prêtes à la bataille. Mais le Germain refusait la bataille, attendant peut-être que les Romains manquent de nourriture.
Le 12 septembre, Arioviste envoya 16 000 guerriers et toute sa cavalerie mais les Romains tinrent bon.
Le 13, la bataille commença enfin. Elle fut acharnée et dura jusqu’au coucher du soleil, mais il n’y eut aucun vainqueur. Les pertes avaient été importantes des deux côtés, et la nuit tomba lentement sur un champ couvert de morts.
La bataille qu’on devait appeler plus tard « la bataille de Cernay » commença le 14 septembre au matin. Les six légions romaines, disposées sur trois rangs, se présentèrent devant le camp ennemi. Arioviste rangea ses troupes en lignes, par peuplades : Harudes, Marcomans, Triboques, Vangions, Némètes, Sédusiens et Suèves.
Le choc des deux armées fut terrible. Comme il n’y avait qu’un kilomètre entre les deux camps, les combattants étaient si proches les uns des autres, que les légionnaires ne purent utiliser leurs javelots. Ils durent engager immédiatement le corps à corps et charger à l’épée. Ce fut une mêlée sanglante et sauvage, où les hommes, se débarrassant de leurs armes devenues inutiles, s’empoignaient tels des fauves qui se dévorent entre eux. La lutte fut longtemps indécise.
L’action décisive fut conduite par le jeune Publius Crassus qui commandait la cavalerie romaine : tous les Germains prirent la fuite. Ce fut alors une course désordonnée de plus de trois heures vers le Rhin. On vit César et les 4 000 cavaliers gaulois de l’armée romaine poursuivre jusqu’au fleuve 20 000 Germains. Les fuyards furent rejoints et presque tous massacrés.
Pendant ce temps, les légionnaires achevaient les blessés, pillaient le camp d’Arioviste et massacraient tous ceux qui s’y trouvaient. Ainsi périrent, en plus des 100 000 guerriers germains, les deux épouses du chef et l’une de ses deux filles. Quant à Arioviste, couvert de blessures, il parvint à franchir le Rhin sur une barque et s’en alla mourir quelque part en Germanie.
César avait vaincu. Dorénavant, et pendant plus de cinq siècles, les Germains ne franchiront plus le Rhin. Le destin des peuples gaulois était maintenant lié à celui de César et de Rome.
D’après « La symphonie gauloise » de Roger Caratini, éditions Michel Lafon, Paris, 1997
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